lundi 12 décembre 2011

"Nous sommes soeurs, aussi fragiles que les ailes du papillon, mais nous pouvons faire disparaître le monde. Qui sommes-nous?

Jean-Claude MOURLEVAT, "La rivière à l'envers".
Comment expliquer ce que je ressens? Je l'ai tantôt apprécié, tantôt moins apprécié... Vu que ce roman est de nouveau du même auteur, je ne peux m'empêcher de comparer et je trouve certains passages trop long. Néanmoins, j'ai trouvé ce roman étonnant, on entre directement dans ce monde imaginaire qu'est le conte. Selon moi, il est un peu lent dans l'ensemble comme je l'ai dit plus haut. Il y a certains passages où je me suis ennuyée mais Mourlevat dans ces romans nous confronte à beaucoup d'émotions, de péripéties: amour, amitié, voyage, rencontres,...

Globalement, n'hésitez pas, tout le monde peut trouver son bonheur dans les lectures de Mourvelat (J-C pour les intimes).

"La ballade de Cornebique", Jean-Claude Mourlevat.


Rappelez-vous!!! "So long, it's been to know you...". C'est la ballade préférée de Cornebique, il suffit de lui donner le titre ou la première phrase et il vous la chante jusqu'au bout comme pour tout autre chanson d'ailleurs!! N'oublions pas qu'il est musicien ce grand bouc:).

"Pié saute de l'épaule de Cornebique.
- Où tu vas?
- Mettre une lettre à la poste.
- Compris, ne t'éloigne pas trop."
 Pié dit même parfois qu'il va "faire quelque chose que personne ne peut faire à sa place"...
Face à cette lecture, j'ai eu le sentiment d'avoir toujours le sourire au lèvre grâce à Cornebique, au Docteur LEM (guérisons en tout genre et diplomé), Pié... Ce livre est plein d'aventures (la ballade, la fuite face aux Griffues, la course pour gagner l'or...). Petits et grands trouveront satisfaction en lisant ce roman de Mourlevat. Dans le même genre, nous retrouvons "Le Bon Gros Géant" de Roald Dahl, tout autant amusant! Même à mon âge, lorsque le dénouement est beau et positif, je suis comblée au maximum.




Et pour terminer en beauté, je vous présente la nouvelle chanson du moment:)!

Il y a aussi ceux qu'on regrette...

Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices.
Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle enthomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre. A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces "infra-terrestres", au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspens et l'horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses. Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des... fourmis !

Devinez quel est le titre, croyez moi ce n'est pas difficile... Les fourmis!
"Les fourmis, Bernard WERBER".
Mhhhh, les fourmis... J'ai dû lire ce roman en 4ème secondaire et j'ai vraiment détesté. J'ai préféré l'oublier directement mais on n'oublie pas tout. Je me rappelle de la présence de descriptions profondes concernant les fourmis et plus précisément leur manière de vivre! Je l'ai lu du début à la fin, cela m'a pris un certain temps mais j'y suis arrivée. Je pense que je n'ai pas oublié ce livre car à la clé, nous avions une interrogation. Vous voyez, ces questionnaires que madame Centi adore... les fiches de lecture:). La frustration de mes 16 ans resurgit quand je pense que j'ai raté ce test alors que je me suis battue pour finir la lecture. Pas étonnant, le questionnaire concernait  surtout les descriptions que j'avais tant appréciées!
J'entends parfois: "Qu'on parle en bien ou en mal de moi, peu importe. L'esseniel est qu'on parle de moi." Cette phrase correspond très bien à ce roman car finalement je ne l'ai pas oublié!!

Certaines personnes de ma classe avaient apprécié ce roman, surtout les garçons donc maintenant, à vous de juger!

"Parce que je t'aime", Guillaume MUSSO.

Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial de Los Angeles. Brisés, ses parents finissent par se séparer.
Cinq ans plus tard, Layla est retrouvée à l'endroit exact où on avait perdu sa trace. Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme.
À la joie des retrouvailles, succèdent les interrogations. Où était Layla pendant toutes ces années ? Avec qui ? Et surtout : pourquoi est-elle revenue ?


MUSSO m'a dit: "Pour préserver la surprise, ne révélez la fin de ce livre à vos amis! "
Alors, la quatrième de couverture vous tente? Peut-être, peut-être pas! Sachez qu'allongé(es) sur un matelas pneumatique sur une plage de Croatie, le soleil à l'horizon, ce livre peut être "dévoré" très vite! Oui, oui, même étant perturbé(es) par des Allemands, Anglais, Croates, enfants...:). Bref, face à ce roman, nous pensons avoir tout compris mais... erreur! La page ou le chapitre qui suit démontre toujours que l'on se trompe. Rebondissements sur rebondissements, suspens à gogo (du début à la fin) et pour couronner le tout, je vous annonce que  le dénouement est stupéfiant!

"Il n'y a rien de mieux qu'un roman pour faire comprendre que la réalité est mal faite, qu'elle n'est pas suffisante pour satisfaire les désirs, les appétits, les rêves humains"
Mario VARGAS LLOSA

Pour les petits curieux, l'extrait "La nuit où tout commença", se trouve sur Internet, foncez!
http://www.guillaumemusso.com/upload/pdf/parcequejetaime.pdf

"Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit".

samedi 8 octobre 2011

Double tranchant?

"L'enfant Océan", Jean-Claude Mourlevat.
" ....Elle se pointe sans prévenir chez les gens, ça tortille les fesses et ça vient vous faire la leçon! Si seulement cet abruti de Corniaud y avait arraché un bifteck au mollet, mais y faisait qu'aboyer, cette japette. J'ai fini par y envoyer la poêle sur le museau pour le faire taire. J'ai failli attraper la fille, c'est pas passé loin, dommage". En lisant cet extrait de la mère de Yann, j'avais d'un côté le sourire aux lèvres grâce au vocabulaire qu'elle emploie et d'un autre côté, je ressentais cette violence verbale et physique auxquelles étaient confrontés tous les jours ces 7 frères.


 Quelques points d'interrogation viennent à moi quand je me retrouve face à la fin du roman "L'enfant Océan". Je me suis dit: "Ai-je loupé un épisode?".
Rappelez-vous lorsque madame Centi s'est dit, pourquoi ne pas parler du livre. Je me suis clairement bouchée les oreilles. Devinez pourquoi? Simplement, puisque je n'avais pas terminé la lecture. Quoi de plus frustrant que de connaître la fin avant l'heure (c'est comme pour les films)!
Ah oui, j'ai oublié de préciser que je n'avais pas pu m'empêcher de lire sur le tableau :"fin mélancolique". D'accord, mais le petit Yann, il sourit et revit. J'ai comme l'impression qu'une nouvelle vie s'ouvre à lui! Et puis, il y a cet officier pont qui fait son apparition et qui dit que Yann n'est sûrement pas réel, qu'il sortait d'un conte. Et là, je me dis: "C'est pas possible, mais non il est bien là depuis le début ce petit, qu'est-ce-que vous racontez?" Enfin, vous voyez à quel point je suis perdue, et puis je me réveille et je comprends que cette fin est mélancolique parce qu'on le voit si fragile avec sa petite couverture partir à la découverte d'un nouveau monde où le danger sera peut-être présent. Ceux-ci vont devoir retourner chez leur parents alors qu'ils avaient été si loin ensemble. Je vous explique pourquoi (contrairement à Taous), je ne pleure pas à la fin. Tout simplement, parce que je ressens directement que Yann va être heureux et j'ai envie de pleurer car je reste sur ma faim!  C'est fini là comme ça? Mais je veux savoir ce qu'il va vivre moi, Yann. Je m'y étais attachée à ce petit! Je pense que je vais demander à monsieur Mourlevat quelques explications! Voilà tout ce qui s'est produit dans ma petite tête quand je suis arrivée au dernier mot de la dernière page.