mardi 3 janvier 2012

Le portrait, olalala

Alors, alors... Je n'y arrive pas trop! Mon objectif était de lire 4-5 livres de littérature générale, et ce livre m'en a empêché, enfin j'ai pris trop de temps pour Oscar Wilde. Je me réjouis d'en parler, de faire un cercle de lecture par rapport à ce roman car je suis sûre qu'il est intéressant sur certains points. Mais, moi je n'ai vraiment pas accroché, je l'ai trouvé assez compliqué et j'ai particulièrement détesté le chapitre 10. Enfin, c'est la vie:). Il y en aura d'autres des déceptions. Il me reste 30 pages à lire et j'ai l'impression que ma lecture va durer une éternité (quand on compte les pages, c'est déjà mauvais signe).



Je vous en reparle lorsque je l'aurai achevé!!!

Voilà en quelques lignes la fin du roman de Gray:


Un soir où Dorian se rend dans les bas-fonds de Londres fumer de l'opium comme à son habitude, il se trouve par hasard et sans le savoir dans la même pièce que James Vane, le frère de Sibyl, un marin, qui le reconnaît par le surnom que lui donne une fille de joie, et que lui donnait Sibyl : « Prince Charmant ». Il le poursuit dans la nuit, avec l'intention de le tuer, mais Dorian échappe à la mort grâce à son éternelle jeunesse : en effet, il parait avoir seulement vingt ans, alors que les faits se sont déroulés dix-huit ans plus tôt. Le marin n'est dupe qu'un instant et cherche à retrouver Gray. Dorian de ce moment vit dans la peur d'être retrouvé, les nerfs à vif. Or un jour où Dorian fait un voyage en province, un de ses amis abat malencontreusement un homme dans les fourrés. Dorian découvre qu'il s'agit de James Vane. Ainsi, au moment où ses soupçons se trouvent confirmés, il est délivré de la menace qui pesait au dessus de sa tête.
Reconnaissant d'être toujours en vie, il décide alors de devenir meilleur et de faire acte de rédemption pour que le portrait retrouve son aspect d'innocence. Après sa première bonne action forcée, il court voir si le portrait n'aurait pas embelli ; mais la toile porte désormais, en plus des marques du péché et du temps, un pli d'hypocrisie qui le rend plus infâme que jamais. Désespéré, Dorian enfonce le couteau qui a tué Basil dans le tableau, espérant se délivrer du rappel constant de ses crimes.
Un homme vieux et hideux est retrouvé mort en face du tableau, qui a retrouvé son aspect premier : un jeune homme d'une beauté incroyable, innocent. Ce n'est qu'après l'examen des bagues du défunt qu'on reconnaîtra en lui Dorian Gray.


Que dire? J'ai été agréablement surprise par la fin de ce roman qui m'avait tant déconcertée tout au long de la lecture. Avec cette fin, on pense alors directement à l'expression: "On récolte ce qu'on a semé!", vous ne trouvez pas? Et encore, il n'a pas tout récolté. J'ai été très ravie et je le suis toujours de m'apercevoir que la roue avait tournée pour lui. L'auteur avec son écriture de style nous fait passer par beaucoup d'émotions, tantôt on apprécie Dorian, tantôt on le déteste. Cette personne est envahie par une multitude de personnalités et malheureusement fini par garder la moins bonne (à mon sens). Je repense d'ailleurs à l'instant au pauvre Basil, si gentil, si vrai. Il aimait tant Gray et finalement, ce sont de nouveau les plus gentils qui partent les premiers.
De plus, j'ai beaucoup aimé ce jeu 'tableau-réalité', on s'y perd parfois et on ne sait même plus ce que la suite nous réserve. Enfin, le fait que l'on retrouve Dorian mort et ayant l'âge qu'il aurait du avoir depuis le début est assez fascinant, je ne m'y attendais pas. Pour couronner le tout, le tableau a retrouvé sa beauté d'origine. :) Wilde a du s'amuser en créant ce personnage aux multiples facettes...

Ahhh, cette histoire!

Barbieroussette, référence à Ginger.



Pour commencer, j'ai trouvé intéressant le fait que l'histoire passée d'Alice soit racontée par un narrateur externe. Dans un même chapitre, on est confronté à des dialoges, des paroles de personnages c'est-à-dire celles d'Alice, de Frankie, et de Rosie par exemple, pour ensuite en arriver aux paroles du narrateur externe. Ce "mélange", je l'ai trouvé très agréable!

Après la première partie, je me suis dit :"Alice va se prendre au jeu, revoir sa mère et continuer sa vie avec Rosie et Frankie". Et bien, loin de là! Je ne pensais pas qu'on serait confronté à un flash back concernant le passé de Jennifer. Je croyais vraiment que l'auteur nous parlerait de la vie actuelle avec l'écriture du roman de Sara.

Plus j'avance dans cette deuxième partie et plus j'ai envie d'être là pour la petite Jennifer Jones, totalement délaissée par sa mère! Je suis arrivée au moment où Lucy, Michelle et Jennifer vont au barrage pendant que les frères de Lucy vont à l'hôpital voir leur mère. Je sens le "massacre" arriver. Vous savez quoi? Je la comprends déjà, sans en savoir plus, PAUVRE PETITE! (tout ça à cause de sa mère, tout de même, non?).
Après ce passage, j'ai vraiment eu en moi le sentiment d'être face à une "mise en garde", une leçon de vie! Quand on a des enfants, il faut faire attention à eux, être présent, s'en occuper, c'est clairement un devoir.

3ème partie, la dernière et bien non! Au départ, je me dis quoi? Ouffff, il m'a fallu quelques secondes d'adaptation pour que je me replonge dans "le présent". C'est le départ pour Brighton et je suis triste face à ce passé. Jen aimait tant Ginger, elle la voyait comme sa meilleure amie. En une fraction de seconde, tout peut s'arrêter, cela fait peur!!!

Pour terminer avec la fin de la quatrième partie, je ne retiens qu'une chose, cette phrase: "Pauvre Frankie! Il se croyait capable de tout arranger pour Alice Tully. Mais Alice Tully n'existait plus."  Oh my god (avec l'accent de Janice dans Friends qui sort avec Chandler à un moment :)). Pourquoi Alice, Jennifer, Kate ne répond pas à Frankie????? Oui, vous allez me dire, car elle commence une nouvelle vie, elle aurait trahi sa nouvelle identité si elle le faisait, ou encore elle changeait de Fac, donc leur relation n'aurait plus pu être possible. Je ne suis pas d'accord, je suis peut-être dans un conte de fée en permanence mais j'aurai trouvé une solution pour elle, moi! :(. Déception et tristesse m'envahissent mais bon, j'ai tout de même adoré!